Notre Petit Lien /
Numéro 7

Petit lien numéro 7

Edito

Le 14 juin, le Syndicat apicole, sous la direction de Pierre Feugier, a donné un cours sur l'élevage des reines et les critères de sélection.

Fin juillet, première récolte de miel. Cette primeur a été réservée et distribuée aux élus et à tous ceux qui, depuis le début de notre aventure, nous ont aidés et soutenus. Ce n'était pas un cadeau mais seulement un très modeste « petit clin d'oeil », signe de reconnaissance !

Dès juillet les personnes, inscrites pour ce faire, ont « réunionné » et se sont transportées sur le terrain pour récolter les plantes à destination du jardin médiéval... dont les travaux d'aménagement ont commencé. Nous en effectuerons les premières plantations au printemps 2009.

Un appel a été fait, dans le précédent numéro, aux personnes qui ont assuré la fourniture de greffons pour le verger. Peu ont répondu un nouvel appel à se signaler vous est fait!

Afin de nous encourager dans cette entreprise commune, afin de continuer à bénéficier des prestations habituelles ou en projet, afin de recevoir le petit lien, pour tout cela, nous ne saurions trop recommander, à tout un chacun, de régler la modique cotisation 2009 soit toujours 5€.

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Un essaim parti du Rucher de Beauvoir

Vocabulaire pomologique:

Pomologie

Étude des fruitiers en général, (du latin pomum = fruit) et non pas seulement des pommiers. Pour mémoire Pomone était déesse de l'agriculture chez les Romains.

Famille

Division systématique d'un ordre ou d'un sous ordre qui regroupe les genres ayant de nombreux caractères communs.

Exemples : nèfles, poires, prunes, cerisiers sont de la Famille des Rosacées, comme les rosiers ou les fraisiers.

Espèces

Ensemble d'êtres et de choses qu'un caractère commun distingue des autres du même genre.

Exemple : les pommiers « malum », les poiriers « pyrus », les pruniers « prunus », les cerisiers « cerasus ».

Variétés

Traits communs qui différencient des autres variétés de la même espèce et qui ne peuvent se pérenniser sans l'art de l'homme par greffage, bouturage ou marcottage (« cultivar » en langage botanique).

Exemples : pommes « reine des reinettes », poires « Alexandrine Douillard ».

Récupération des greffons

pour les greffages printaniers (fente, couronne)

  • Couper les greffons aoûtés (mûrs) en décembre, janvier et février (en lune descendante, c'est bien), c'est-à-dire quand la végétation est au repos.
  • Conserver les greffons, les enterrer au 2/3 dans du sable frais mais non humide, dans une cave ou en plein air, au Nord, pour retarder le démarrage de la végétation.
  • On peut les placer dans le légumier du réfrigérateur, dans un sac plastique très serré, étanche.

Toujours à propos de vigne... et de vin

Pline (une vieille connaissance 0 parlait de la « poissée » des Allobroges et, disait-il, « leurs vins sont bons au corps et communiquent au cerveau une douce chaleur... De mille vertus qu'on leur attribue, le moindre n'est pas d'assurer le bonheur des ménages et de raffermir la fidélité des époux », (rapporté par P. Courtieu dans « Si Saint Marcellin nous était conté »). Ce dernier ajoutait

« Mais où sont-ils nos crus du vieux terroir qu'a chantés Martial ? Qu'êtes-vous devenus Murinais et Chevrières ? Où êtes-vous vieux Ronchives et vieux Malatra, que les César même conservaient pour les jours de victoire ? »

De même dans « Histoire de France depuis Pharamond jusqu'à Louis Philippe Ier » (Tours imp. d'Alex Corbin 1842) on lit : « Saint Marcellin est une petite ville fort jolie... dans un terrain agréable et fertile en bon vin... l'Isère produit assez de céréales et de vin pour sa consommation ».

Côté cuisine

Chez Hippocrate, on trouve : pour la gorge, contre la toux, le sirop de pommes à raison de 3 à 4 cuillères à soupe par jour

  • Un kilo de pommes cuites avec leur peau dans un litre d'eau.
  • Ajouter 100gr de sucre au jus recueilli.
  • Faire réduire à feu vif jusqu'à consistance d'un sirop.

Libre réflexion

Concernant les mutations génétiques Stéphane Pellerin nous communique

Introduction :

La croissance d'une plante nécessite la formation de nouvelles cellules à partir de cellules préexistantes. C'est ainsi que toutes les cellules d'un végétal proviennent des divisions d'une cellule originelle. Chacune des cellules filles doit avoir le même message que la cellule mère, c'est-à-dire l'ensemble des gênes de l'espèce. Un mode de division commun à tous les êtres vivants assure cette conservation du matériel génétique. Ce type de division est appelé mitose. La fréquence génétique est constante de génération en génération.

Le cas d'une mutation génétique :

L'évolution peut bouleverser cet équilibre, source de variabilité des génomes. Ce sont les mutations génétiques. Une mutation est une modification brutale du matériel génétique ou ponctuelle. Les mutations génétiques modifient le code génétique en entraînant des changements de la chaîne de l'ADN, en entraînant des changements de codes et transmission de nouveaux gènes, d'où une nouvelle variété sur le cas du pommier cité dans le « Petit lien n°6 ».

Ce dernier paragraphe de libre réflexion est ouvert à toutes les plumes des adhérents. (ou à toute plume adhérente).

Dans le prochain numéro nous vous entretiendrons des époques de greffage.